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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 14:58

 

Experience-Extraordinaires.jpg

Guy Trédaniel Editeur

Ce qu'il faut avant tout savoir :

O.ChambonMédecin psychiatre depuis plus de vingt ans, Olivier Chambon a été un pionnier des méthodes de soins comportementales et cognitives pour les patients psychotiques chroniques. Il a cocréé en France le diplôme universitaire de psychothérapie intégrative. Olivier Chambon s’intéresse également depuis plusieurs années à l’utilisation des états modifiés de conscience (hypnose, EMDR, voyages chamaniques, etc.) en psychothérapie. Il est également l’auteur d’ouvrages de référence sur l’utilisation thérapeutique des psychédéliques et sur la psychothérapie.

Résumé du livre :

Nombre d'ouvrages traitent des expériences extraordinaires autour de la mort - états modifiés de conscience, contacts avec les disparus, NDE... -, mais aucun ne fait le tour complet de ces phénomènes et ne dégage clairement leurs points de convergence. Le propos de l'auteur est de réaliser cette synthèse, sur une base médicale et scientifique. Ses réflexions sur l'existence d'une conscience après la mort et son appel à une réforme des mentalités et de la science nous contraignent à ouvrir d'autres horizons que ceux imposés par notre culture occidentale. Le dialogue qu'il nous propose induit une lecture agréable et facile. Si un bon livre est celui dont la lecture transforme les gens, alors l'ouvrage que vous tenez maintenant entre vos mains l'est incontestablement. Véritable bouffée d'oxygène dans l'atmosphère asphyxiante de la pensée matérialiste, il vous fera comprendre la finalité d'une vie terrestre : la mort n'est qu'un « come back home », un retour à la maison.

stylo bleu reduit

Voilà un autre médecin qui, comme le Dr Jean-Jacques Charbonier précurseur en France dans ce domaine, ose parler ouvertement de ses réflexions sur la mort et sur la survie de la conscience. En s'appuyant sur des données scientifiques le Dr Olivier Chambon nous livre un ouvrage extrêmement clair et détaillé qui nous démontre sans ambages que la vie continue et qu'il serait temps d'arrêter de tourner le dos aux mourants et d'avoir peur de la mort en nous intéressant à tous ces trésors de vie que nous apportent toutes ces expériences extraordinaires, ces phénomènes péri-mortels vécus par des dizaines de milliers de personnes.

« S'il vous plaît, réveillons-nous tous ensemble de notre endormissement social et de nos conditionnements éducatifs. Réveillons-nous de la torpeur spirituelle imposée par le modèle matérialiste. Les données sont là et les témoignages sont là ; tout concorde : il y a bien une conscience qui persiste après la mort et qui est indépendante du corps. Lisez les livres, regardez les reportages, écoutez les témoignages et vous verrez que le score est de 100 contre 0 pour le modèle “survie” contre le modèle “anéantissement”. Plus nous serons nombreux à le savoir, plus le modèle matérialiste s'effondra de lui-même comme un château de cartes ; un jour tout le monde se rendra compte que le modèle matérialiste est une usurpation, une prise de pouvoir, concernant les connaissances sur la conscience. » ( Dr Olivier Chambon)

 

Pour aller plus loin :

Lilou Macé interview le Dr Olivier Chambon

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:12

Saviez-vous que René Descartes, père du rationalisme moderne, trouva l’inspiration en rêve ?

Descartes.jpg

 

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, l’illustre père du ra­tionalisme fait trois rêves qui vont profondément marquer sa vie. Un épisode pas très "cartésien" tout à fait fascinant. Si je vous dis « je pense donc je suis », vous me répondrez du tac-au-tac « Descartes ! », un peu étonnés sans doute que l’on vous inter­roge là-dessus tant cette maxime consti­tue l’un des fondements de notre culture. Une notoriété qui dépasse lar­gement d’ailleurs le cadre hexagonal.

Et c’est justice car c’est à lui, René Descartes, né en 1596 en Touraine, que l’on doit la philosophie dite "rationa­liste" : celle qui, se détachant du joug de la religion, ouvre le champ aux conquêtes scientifiques. La pensée carté­sienne s’appuie notamment sur le doute "hyperbolique" qui ne cède sur rien pour établir des vérités inébranlables. Une doctrine assurant que l’homme, comme "substance pensante", peut compter sur sa raison seule pour accéder à la connaissance. Depuis, cette attitude a même trouvé sa place dans le langage commun : on est "cartésien" lorsqu’on fait preuve de rigueur et de méthode. Des caractéristiques qui nous feraient presque oublier un épisode essentiel, et pourtant méconnu, de la vie de notre célèbre penseur... Un moment pas vrai­ment "cartésien" : celui des trois songes de Descartes.


Nous sommes en novembre 1619, Descartes a 23 ans. Il s’est engagé comme soldat dans les troupes du duc de Bavière et stationne à Ulm, sur les bords du Danube. C’est ici qu’il prend ses quar­tiers d’hiver en louant un poêle. Le terme désigne à l’époque une chambre possé­dant un fourneau de faïence alimenté en bûches par l’extérieur. La température y est douce et constante, l’hôte pouvant y séjourner sans être importuné ni par la fumée, ni par les allées et venues des do­mestiques chargés de nourrir le feu. Le jeune René, qui a mené de brillantes études chez les Jésuites, s’adonne là à son exercice préféré : celui de la réflexion car il a pour grand projet de bâtir les fonde­ments d’une mathématique universelle. Rien de moins. C’est plein de cette noble ambition qu’il s’endort donc ce soir là. Le reste de cette nuit agitée par trois rêves lourds de sens mar­quera à jamais son existence. Et c’est son biographe, Adrien Baillet, qui nous rap­porte cet événement singulier dans La Vie de Monsieur Descartes :

« Après s’être en­dormi, son imagination se sentit frappée de la représentation de quelques fantômes qui se présentèrent à lui, et qui l’épouvantèrent de telle sorte que, croyant marcher par les rues, il était obligé de se renverser sur le côté gauche pour pouvoir avancer au lieu où il voulait aller, parce qu’il sentait une grande faiblesse au côté droit (...). Il tâcha de ga­gner l’église du collège, où sa première pensée était d’aller faire sa prière; mais s’étant aperçu qu’il avait passé un homme de sa connaissance sans le saluer, il voulut retour­ner sur ses pas, et il fut repoussé avec vio­lence par le vent qui soufflait contre l’église. Dans le même temps il vit au milieu de la cour du collège une autre personne, qui l’ap­pela par son nom, et lui dit que, s’il voulait aller trouver Monsieur N, il avait quelque chose à lui donner. Descartes s’imagina que c’était un melon qu’on avait apporté de quelque pays étranger (…). Il se réveilla sur cette imagination (…), fit une prière à Dieu pour demander d’être garanti du mauvais effet de son songe.

Il se rendormit, après un intervalle de près de deux heures dans des pensées diverses sur les biens et les maux de ce monde. Il lui vint aussitôt un nouveau songe, dans lequel il crut entendre un bruit aigu et éclatant, qu’il prit pour un coup de tonnerre. La frayeur qu’il en eut le réveilla; et ayant ouvert les yeux, il aperçut beaucoup d’étincelles de feu répandues par la chambre (...).

Un moment après, il eut un troisième songe, qui n’eut rien de terrible comme les deux premiers. Dans ce dernier, il trouva un livre sur sa table (…), voyant que c’était un dictionnaire, il en fut ravi dans l’espérance qu’il pourrait lui être fort utile. Dans le même instant, il se rencontra un autre livre sous sa main. Il trouva que c’était un recueil des poésies de différents au­teurs, intitulé « Corpus Poëtarum ». Il eut la curiosité d’y vouloir lire quelque chose : et à l’ouverture du livre, il tomba sur le vers « Quod vitoe sectabor iter ? (Quel chemin suivrai-je dans la vie ?) ».

Ces rêves, consignés dans un document qu’il gardera précieusement jusqu’à sa mort, Descartes les prendra très au sé­rieux. Tout particulièrement le dernier : il y verra une injonction claire à dédier son existence à la recherche de la vérité scientifique. Et c’est ainsi qu’il vivra.

Reste, pour nous, lecteurs contemporains, à "cogiter" cette incroyable évidence qui ressemble à un joli paradoxe : c’est dans le chaos de sa vie nocturne que le père du rationalisme a puisé la détermination à mener à bien l’une des plus ambitieuses aventures de l’esprit humain.

 

Lire l'article sur le site de l'INRESS

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 17:28

Le livre d’Eben Alexander fait la une du très sérieux Newsweek avec ce titre choc :

« Le paradis est réel ».

Newsweek.jpg

EbenAlexander1Un professeur de neurochirurgie à Harvard a vécu une expérience de mort imminente. Il la raconte dans un livre choc qui fait la une de Newsweek.

Depuis la publication en 1975 de « La vie après la vie » du Dr. Raymond Moody, tout le monde ou presque a entendu parler des expériences de mort imminente : des personnes à l’agonie ont la sensation de quitter leur corps, flottent au-dessus de leur enveloppe physique puis s’engouffrent dans un tunnel obscur au bout duquel brille une lumière blanche. Là, ils sont accueillis par des entités bienveillantes, souvent des proches décédés. 

En plus de trois décennies, des milliers de témoignages ont été étudiés par différentes équipes de chercheurs dont les conclusions sont variées, voire contradictoires. Mais, pour la première fois (*), un scientifique reconnu, le professeur de neurochirurgie à Harvard, Eben Alexander, est passé du rôle d’observateur de ce phénomène à celui d’expérimentateur. Il en a tiré un livre « Proof of Heaven » (Preuve du paradis). 

« En tant que neurochirgien, je ne n’accordais pas de valeur objective aux expériences de mort imminente »

L’histoire d’Eben Alexander, en dehors de son cursus scientifique hors du commun, est somme toute assez classique : en 2008, à l’âge de 52 ans, il a été victime d’une forme très rare de méningite foudroyante et s’est retrouvé plongé dans le coma pendant une semaine avec un encéphalogramme quasi-plat. Mais, pendant que son cerveau ne montrait pratiquement aucun signe d’activité, Eben Alexander vivait, selon ses propres termes, une « odyssée lumineuse et parfaitement cohérente. »

Les visions qu’il décrit dans son livre correspondent aux représentations les plus traditionnelles du paradis : musique céleste, ciel glorieux, paysages édéniques et papillons multicolores. Une très belle femme l’a même accompagné au cours de son périple dans l’au-delà : « Je me souviens d’elle dans tous les détails. Elle était jeune, avec des pommettes très hautes, des yeux d’un bleu très profond, et des tresses auburn qui encadraient son joli visage. »

Pourtant, il était jusqu’à cette expérience très sceptique sur les NDE et, bien que baptisé, il ne croyait pas à la survivance de l’esprit : « En tant que neurochirgien, je ne n’accordais pas de valeur objective aux expériences de mort imminente. Mais je ne vois aucune explication scientifique au fait que pendant que mon corps reposait inerte sur un lit et que mon cortex cérébral était réduit à l’inactivité par une bactérie, mon esprit, mon moi intérieur, voyageait dans une dimension que je n’aurais jamais imaginée (…) Un univers peuplé d’êtres plus avancés, semblables à des anges. »

Le magazine américain publie aussi un long témoignage du neurochirurgien. En voici quelques extraits. Le texte original, en anglais, est paru dans Newsweek et sur le site du magazine, The Daily Beast.

« Je suis le fils d’un neurochirurgien et j’ai grandi dans un environnement scientifique. Je comprends les mécanismes à l’œuvre dans le cerveau quand une personne est proche de la mort et j’ai toujours pensé qu’il y avait de bonnes explications scientifiques à ces voyages paradisiaques hors du corps que décrivent ceux qui ont échappé de peu à la mort. 

J’avais de la sympathie pour les croyants, et même je les enviais, mais en tant scientifique, je ne pouvais pas partager leur foi.

Le cerveau est un mécanisme sophistiqué et fragile. Si vous diminuez dans des proportions infimes la quantité d’oxygène qu’il reçoit, vous provoquez une réaction. Rien de surprenant, donc, à ce que des gens victimes d’un traumatisme sévère reviennent de leur expérience avec des histoires étranges. Mais cela ne signifie pas que leur "voyage" était réel.

(…)

Mais, à la fin de l’année 2008, après sept jours passés dans le coma durant lesquels la partie humaine du cerveau, le néocortex était inactif, j’ai expérimenté quelque chose de si profond qu’il m’a donné une raison scientifique de croire que la conscience survit après la mort. Je sais comment résonne aux oreilles des sceptiques une phrase comme la mienne. Aussi, je vais raconter mon histoire avec les mots et la logique du scientifique que je suis.

Il y a quatre ans, je me suis réveillé avec une migraine extrêmement violente. En quelques heures, mon cortex - la partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions - a cessé de fonctionner. Les médecins de l’hôpital de l’hôpital général de Lynchburg, en Virginie, où j’avais exercé, ont diagnostiqué une forme rare de méningite bactérienne qui frappe généralement les nouveaux-nés. La bactérie E.coli avait pénétré mon fluide cérébrospinal et dévorait mon cerveau.

Mes chances d’en réchapper autrement que dans un état végétatif étaient faibles quand j’ai été admis aux urgences. Très vite, elles sont devenues inexistantes.

(…)

Mais pendant que les neurones de mon cortex étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma.

(…)

Je ne suis pas la première personne à avoir découvert que la conscience existe au-delà du corps. Mais, à ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec : a) un cortex complètement hors service et b) sous une surveillance médicale de chaque instant durant mes sept jours de coma.

Les principaux arguments avancés pour réfuter les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex. Or, ma NDE n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais alors qu’il était totalement inactif (« off » dans le texte original NDR). Ce fait est avéré par la gravité et la durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et limitée durant cette période. À plus forte raison, il était impossible que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement cohérente.

Il m’a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui m’est arrivé.

(…)

Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux fonctions séparées. (…) Tout était distinct et, dans le même temps, faisait partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan.

(…)

Je coupe un long descriptif de ce séjour paradisiaque, comparable aux récits d’expériences mystiques que l’on retrouve dans les textes de toutes les religions.

Je sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si, par le passé, quelqu’un - et même un docteur - m’avait raconté une telle histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion. C’est un événement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants.

Ce qui m’est arrivé demande une explication.

La physique moderne nous dit que l’univers est unité, qu’il est indivisible. Bien que nous ayons l’impression de vivre dans un monde de séparation et de différenciation, chaque objet et événement dans l’univers fait partie d’un tissu reliant tous les autres objets et évènements existants. Il n’existe pas de séparation véritable. Avant mon expérience, ces idées étaient des abstractions. Aujourd’hui, ce sont des réalités.

(…)

Les regards d’incrédulité polie que l’on me réserve aujourd’hui - en particulier de la part mes pairs - me font comprendre à quel point il est difficile d’expliquer l’énormité de ce que j’ai vu et expérimenté.

(…)

Il est désormais évident pour moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme "producteurs" plutôt que"véhicules" de la conscience humaine est caduque. A la place, une représentation nouvelle du corps et de l’esprit va émerger et, en fait, est déjà en train d’émerger. Cette représentation est à la fois scientifique et spirituelle en proportions égales. Elle donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus grands scientifiques de l’histoire : la vérité.

Aux Etats-Unis, le débat sur la vie après la vie est donc relancé…

 

Son livre : « La preuve du Paradis » est paru aux Editions Guy Trédaniel.

Vous pouvez retrouver ces deux entretiens sur le blog de Paris-Match :

 

(*) Voir aussi le site du médecin anesthésiste Jean-Jacques Charbonnier, auteur de plusieurs ouvrages sur cette question : jean-jacques.charbonier.fr

 

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 10:21

 

L.Bourbon

 

Si vous désirez rencontrer Laurence de Bourbon Parme-Dufresne qui est l'auteur de “Dialogue avec l'invisible“ et que vous avez de la chance d'être à Toulouse ou non loin de Toulouse, elle y donnera une conférence le :

Jeudi 25 octobre.

Pour plus d'information, vous pouvez contacter Laurence par le biais de sa page Facebook en cliquant sur le lien ci-dessous :

Laurence De Bourbon Parme (Dufresne)

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 09:07

 

D.-van-Cauwelaert.jpgPrix Goncourt en 1994 pour Un Aller Simple et habitué des prix littéraires, Didier Van Cauwelaert est un auteur prolifique qui aime sortir des sentiers battus et rôder aux limites de la science. Curieux de tout, les expériences extraordinaires l’inspirent et ses romans abordent les thèmes des expériences de mort imminente, des sorties hors du corps, des rêves, du magnétisme ou encore du chamanisme. Didier Van Cauwelaert est également auteur de pièces de théâtre, de scénarios de films et de téléfilms, de bandes dessinées et de livrets de comédies musicales. Ses romans Hors de moi et L’évangile de Jimmy sont en cours d’adaptation cinématographique aux Etats-Unis.

S’interrogeant sur les raisons amenant notre société à rejeter tout ce qu’elle ne peut expliquer, ce célèbre écrivain nous invite à plus d’ouverture et de curiosité :

Si le paranormal avait révolutionné la connaissance, ça se saurait. Il n’y a qu’à regarder où en est la connaissance du paranormal, toujours aussi dénaturée, faussée, occultée, quelles qu’en soient les causes : peur, méfiance, rejet sincère ou censure "protectrice" des rationalistes. C’est toujours le même débat qui est ressassé dans les médias : « Est-ce que ça existe ou pas ? », ce qui est aussi enrichissant que de se demander si l’homme est mortel ou non. Le fait est largement démontré, mais on préfère revenir sans cesse sur la "vraisemblance" au lieu de s’interroger sur le sens. Ou sur l’histoire des sciences.

Au XVe siècle, on brûla comme sorcière une femme prétendant qu’on pouvait recréer de nuit dans une pièce la clarté du soleil, par un courant de lumière invisible. Or l’électricité existait. Mais on n’avait pas encore inventé les fils, l’ampoule et l’interrupteur. La science d’aujourd’hui, c’est le paranormal d’hier. Si l’on regroupe sous cette appellation incontrôlée tout ce qui échappe à la raison "pure", aux modèles préétablis et aux conseils de l’Ordre, combien de connaissances à présent communément admises nous sont arrivées par un canal paranormal ? Copernic, Kepler, Galilée, Newton, Pasteur, Edison, Fleming, Einstein, Yves Rocard, Régis Dutheil, Olivier Costa de Beauregard, Jacques Benveniste étaient-ils des "normaux", des "bien vus", de dociles adeptes de la déduction logique et des canons rationalistes ?

A un moment ou à un autre, ils ont tous été décriés, discrédités, condamnés parce qu’ils avaient trouvé, ce qui depuis bien longtemps est considéré comme incompatible avec l’état de chercheur. C’est pourquoi l’intuition scientifique, l’accès soudain ou méthodique à un niveau de connaissance inédit, est toujours le fait de marginaux, de solitaires incompris, d’esprits curieux et vigilants qui refusent l’idée qu’un iceberg soit résumable à sa partie visible. Et je pense même que l’hostilité ambiante des gens "normaux" est souvent un excellent stimulant pour ces intelligences rebelles. C’est d’ailleurs en cela que les gardes-chiourmes de la raison officielle ont leur utilité. Mais il ne faut pas dépasser la mesure.

Pourquoi tant de haine ? Pourquoi pratiquer avec tant de bonne foi le terrorisme rationaliste ? Pourquoi les détenteurs de la vérité cartésienne s’énervent-ils toujours dans les débats, pourquoi qualifient-ils a priori de naïfs, d’hallucinés ou de menteurs les témoins, victimes ou bénéficiaires de phénomènes inexpliqués (miracles, apparitions, OVNI, N.D.E, médiumnité, transcommunication…) ? Pourquoi essaient-ils de nous faire croire qu’il y a réponse à tout ? Par crainte de la manipulation des consciences ? Pour nous protéger des sectes ? C’est très bien – sauf que les sectes se portent de mieux en mieux, toujours prêtes à accueillir à bras ouverts les victimes d’événements paranormaux, diabolisées, ridiculisées par les rationalistes. Pour éviter que l’inexplicable ne nous ramène à l’obscurantisme ? Curieux raisonnement qui revient à dire que tout ce qui nous dépasse nous diminue. Or nous vivons dans un miracle constant, au sens non pas religieux mais étymologique : « source d’étonnement ». Il suffit de savoir que l’homéostasie, la stabilisation des constantes physiologiques, est toujours la même, que le rapport oxygène/hydrogène qui nous permet de respirer ne varie jamais, quels que soient les facteurs climatiques, les accidents volcaniques, chimiques ou nucléaires. Des savants m’assurent que s’il variait d’un point, la vie serait impossible sur terre, tout brûlerait. Mais qui est le gardien de cet équilibre ? La "nature" ? L’évolution ? L’autorégulation de la planète ? Les bactéries qui ont inventé la photosynthèse ? J’aimerais bien que les rationalistes s’expriment sur ce point, mais c’est moins confortable évidemment que de se gausser des gens qui déclarent entendre des voix de l'au-delà sur leur magnétophone. Le scepticisme est une méthode de travail ; il cesse de l'être quand il devient une fin en soi.

Trêve d'illusion : ce n'est pas le paranormal en tant que tel qui peut révolutionner la conaissance, mais bien les scientifiques qui se penchent sur les phénomènes paranormaux. Comme ceux qui analysent ces voix obtenues par "transcommunication" et qui ont le courage de publier des résultats excluant la supercherie ou le piratage hasardeux. Résultats d'autant plus déroutants que, d'une mesure à l'autre, il paraît que l'intensité hertzienne varie, et que des sons nouveaux apparaissent puis disparaissent – comme s’il s’agissait d’une matière "vivante"... Pour autant, et Dieu merci, nous n’avons pas la preuve objective que ces phénomènes sont imputables à l’au-delà. Un laboratoire de Toronto a démontré que des médiums et des scientifiques pouvaient se concentrer suffisamment pour imprimer sur bande magnétique les mots auxquels ils pensaient. Et les rationalistes de fêter cette victoire de la raison. C’est dire où ils en sont.

Mais je ne suis ni un scientifique ni un obsédé du surnaturel. Je m’intéresse, c’est tout. Aux énigmes qui nous entourent comme aux êtres humains qui les subissent, les affrontent, essaient de les comprendre. Et, si l’on me demande des exemples, les phénomènes paranormaux qui m’impressionnent le plus ne sont pas les observations d’OVNI, les voix venues d’ailleurs ou les apparitions de fantômes, mais l’intelligence, la création artistique et l’imposture sexuelle chez l’orchidée.

L’intelligence, d’abord. On oublie trop souvent qu’elle partage la même étymologie que le mot "religion". C’est la capacité à reconnaître les liens entre les êtres, le monde, les choses, et à en créer de nouveaux. Or on peut disséquer tous les cerveaux du monde, isoler les facteurs génétiques, établir des cartes précises sur les zones où siègent la mémoire, la parole, le rêve, le mensonge, la volonté de pouvoir ou le besoin d’être aimé, on n’expliquera jamais rationnellement pourquoi, chez certains, cette organisation débouche sur l’intelligence et, chez d’autres, sur la bêtise. « Alors, où est l’âme ? », persiflait d’un air victorieux un des premiers spécialistes du cerveau cartographié. On peut lancer la même question au sujet de l’intelligence, qu’on définisse ce mot comme Valéry par "l’adaptation au réel", ou par le refus de s’en contenter. Semblable à l’électron toujours invisible, on ne peut vraiment connaître et apprécier l’intelligence que par les effets qu’elle exerce sur son environnement. Bien sûr, nous avons appris qu’elle fonctionnait par connections neuronales. Mais, pour donner de la lumière, la connaissance du courant électrique ne suffit pas à remplacer l’interrupteur ni l’ampoule.

Quant à l’inspiration créatrice, ce chemin détourné, imprévu qui mène à l’émotion artistique, on ne peut la réduire à aucune explication : il suffit de voir le résultat quand on veut en faire un itinéraire balisé, quand on tente de reproduire artificiellement ces forces mystérieuses de l’imaginaire qui transcendent l’analyse et le savoir-faire. Que les totalitarismes entreprennent de créer un art "officiel", ou que les artistes eux-mêmes décident de s’enfermer dans un système dogmatique, au service d’une pensée unique, la création meurt quand on la "normalise", quand on lui refuse la liberté de l’inexplicable. L’art n’est qu’une synthèse nécessaire et fragile entre la technique et le mystère. Vouloir le réduire à l’un des deux n’est qu’un facteur de stérilité.

Un mot de l’orchidée, pour finir. Sa survie est une insulte à la raison. Souffrant d’exclusion de la part des abeilles qui n’aiment pas son pollen, et incapable de se fabriquer des graines toute seule parce que son pistil est trop loin de ses pollinies, elle aurait dû logiquement disparaître depuis longtemps, si elle n’avait eu recours à un stratagème particulièrement retors, mis en évidence par Rémy Chauvin et Jean-Marie Pelt : fabriquer une substance odorante, identique à celle que certaines guêpes femelles utilisent pour attirer leur mâle. Celui-ci se met alors à forniquer dans la fleur en détachant ainsi, à son insu, le pollen qui va se coller sur le pistil. Mais n’employons pas le mot de paranormal ; ça froisse trop de gens et ça mettrait en danger l’orchidée. Continuons à parler de "loi de la nature", et tout ira pour le mieux dans le plus intelligent des mondes.

 

Lire l'article sur le site de l'INREES

Le site de Didier van Cauwelaert

 


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