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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 21:51
Nous---tions-les-mulvaneys.pngj.c.oates.jpg
















Éditions Stock, 1999, 737 pages.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.




« Nous étions les Mulvaney »
cette phrase sonne comme un regret, une amertume dans la bouche de Judd, le dernier-né de cette belle famille unie, sociable, appréciée de tous et incarnant à merveille le rêve américain. « Car les Mulvaney étaient une famille qui trouvait précieux tout ce qui lui arrivait, où l’on conservait la mémoire de tout ce qui était précieux et où tout le monde avait une histoire. Raison pour laquelle vous étiez nombreux à nous envier, je crois. Avant les évènements de 1976, quand tout vola en morceaux qui ne furent jamais recollés tout à fait de la même façon. » Entre ses trois frères et sa sœur Marianne, Judd n’est que le bébé, le gosse, celui à qui l’on ne confie rien, mais qui voit tout.

Judd a trente ans, c’est un adulte maintenant qui est devenu rédacteur en chef du journal local de Chautauqua, région de son enfance. Il veut mettre par écrit ce qui s’est réellement passé, comprendre pourquoi les Mulvaney, qui étaient prêts à mourir les uns pour les autres, ont vu leur vie du jour au lendemain basculer dans l’horreur. « Ce document n’est pas une confession. Absolument pas. J’y verrais plutôt un album de famille. Comme maman n’en a jamais tenu, totalement véridique. Comme la mère de personne n’en tient. Mais, si vous avez été enfant dans une famille, quelle qu’elle soit, vous en tenez un, fait de souvenirs, de conjectures, de nostalgie, et c’est l’œuvre d’une vie, peut-être la grande et la seule œuvre de votre vie. »

En 1976, Judd a treize ans et la ferme de ses parents est un lieu magique où s’ébattent librement, sur une centaine d’hectares, les chevaux, les oiseaux, les chiens et les chats, tous ces animaux font partie intégrante de la famille. C’est une vraie maison de conte de fées qui déborde d’amour et de générosité. La réussite sociale due au travail et au mérite de chacun fait le bonheur de tous. Michael Mulvaney, cet homme robuste, bâti comme un bœuf, est un bon père de famille qui adore sa femme. Il est fier de son entreprise du bâtiment, il a trimé dur pour la monter ce qui lui vaut une réputation d’homme courageux, honnête et respectueux. Corinne, s’occupe de la ferme avec l’aide de ses enfants. Cette mère autoritaire, mystérieuse et un peu trop pieuse est une amoureuse des vieilles choses qu’elle achète aux marchés aux puces, aux ventes à l’encan pour les entasser dans un coin de la grange avec l’intention de les revendre, mais comme toute passionnée, elle du mal à s’en séparer. « C’est comme ça que je suis, une drôle de femme un peu ridicule, une femme ordinaire, une mère de séries télévisées, mais Dieu a quand même touché ma vie. »

À tous les étages, flotte une atmosphère de bonheur et de tendresse comme aime se le répéter Michael « Nous, les Mulvaney, nous sommes unis par le cœur », jusqu’au drame de la Saint-Valentin qui vient mettre un terme à cette existence idyllique que je ne peux vous révéler sans risquer de vous en dire davantage et puis quels mots peuvent résumer une vie entière, un bonheur aussi brouillon et foisonnant se terminant par une souffrance aussi profonde et prolongée ?

Gros coup de cœur pour ce roman, j’ai pris mon temps, à chaque page je le savourais et il y en a plus de 700 !!! Joyce Carol Oates explore à merveille la terrible fêlure qui petit à petit va séparer, faire éclater cette famille puritaine au comportement très paradoxal qui devient victime de son sinistre destin. Une somptueuse description sans pitié de la nature humaine!




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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 17:49
h.murakami.jpgAu-sud-de-la-fronti--re----l-ouest.png













Éditions Belfond, 2002, 224 pages.
Traduit du Japonais par Corinne Atlan.




Quatrième de couverture :

À douze ans, Hajime rencontre Shimamoto-san, sa petite voisine. Avec elle, il découvre la musique, les sourires complices, les premiers frissons sensuels…Et puis celle-ci déménage, laissant à son ami le goût amer de l’abandon. Lorsque, trente ans plus tard, elle réapparaît, Hajime, rongé par le désir et la nostalgie, est envoûté par cette femme énigmatique, reflet de ses rêves perdus. Mais sous les traits délicats du visage de Shimamoto-san se cachent la souffrance, la folie et la destruction.



Ce roman, malgré un démarrage un peu longuet, est prenant et une fois refermé, les personnages continus à nous habiter. C’est là toute la magie de Murakami qui par une écriture d’une formidable densité arrive à captiver le lecteur dans une histoire au démarrage assez ordinaire. Celle d’un homme qui se cherche, ou plutôt qui ne sait pas vraiment ce qu’il veut en se remémorant les différentes étapes de sa vie. Il est égoïste et blesse les femmes qui le captivent pour assouvir ses pulsions sexuelles. Il a tout pour être heureux, mais cela ne lui suffit pas, jusqu’au jour où tout bascule...

Et c’est à ce moment là que ça devient intéressant, quand son passé refait surface sous les traits de Shimamoto-san, une femme mystérieuse et fascinante, et l’entraîne dans une folie dévastatrice qui lui ouvre les yeux et l’aidera à grandir.
Entre rêve et réalité, c’est une bouleversante histoire d’amour et de mort ! À découvrir !


drapeau_anglais-1.jpgLe site de l'auteur (je vous conseille d'y aller faire un tour, juste pour écouter une jolie musique)



Existe en format poche
Au-sud-de-la-fronti--re.png

Voir l'avis de Papillon
& Flo



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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 08:08
Dans mon chagrin rien n'est en mouvement
J'attends personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes
Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos

Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie

Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil en tien cerné d'un monde indifférent

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

 

 

 

 

 

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 15:42
Lulu-on-the-bridge.pngp.auster.jpg















Sélection Officielle au Festival de Cannes 1998 Un Certain Regard
Un film écrit et réalisé par Paul Auster


Réalisateur Paul Auster
Acteur Harvey Keitel - Mira Sorvino - Willem Dafoe - Gina Gershon - Vanessa Redgrave - Mandy Patinkin - ...



Synopsis :

film-lulu-Izzy.pngIzzy Maurer est saxophoniste de jazz. Lors d’un concert dans un club à New York, il reçoit une balle perdue. Cet événement va bouleverser sa vie. Une fois remis, Izzy découvre dans les rues de Manhattan le cadavre d’un inconnu, et se retrouve en possession de la mallette que portait l’homme avant d’être assassiné. À l’intérieur, il découvre une serviette sur laquelle est inscrit un numéro de téléphone et une boîte contenant une mystérieuse pierre.
 


Le numéro de téléphone le conduit à une jeune actrice, Celia Burns, et sous l’influencefilm-lulu.png
magique de la pierre, ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Lorsque Célia part interpréter Lulu dans un remake du film de Pabst, ils se quittent en pensant que leur séparation ne durera que quelques jours. Mais des gens sont à la recherche de la pierre. Izzy est enlevé et interrogé par l’énigmatique Dr Van Horn et l’histoire prend alors un tour sombre et inattendu, entrouvrant une autre boîte de Pandore, celle de l’âme d’Izzy.


Même si j’ai préféré le roman (voir le site de l’Austerblog) au film, à cause de quelques longueurs et d’un certain manque d’expérience cinématographique de la part de Paul Auster en tant que réalisateur, je suis restée émerveillée par ce joli conte magique et vous invite à en visionner un extrait. Ce n’est hélas pas le meilleur, mais c’est tout ce que j’ai pu trouver !
 
     
Sinon allez plutôt voir la bande-annonce c’est ICI.



Bonus :

Paul Auster (Réalisateur)

« Il existe une affinité certaine entre le fait de jouer la comédie et celui d’écrire des romans. Dans les deux cas, l’objectif consiste à donner vie à des êtres imaginaires, à prendre quelque chose qui n’existe pas et à le rendre réel, à le rendre crédible. Un auteur se sert de son stylo, un acteur de son corps, mais tous deux tentent de faire la même chose. Quand j’écris mes livres, j’ai toujours l’impression de me trouver dans mes personnages, de les habiter, de devenir eux, véritablement. Les acteurs éprouvent la même chose dans leur activité, et c’est pourquoi je n’ai jamais aucune difficulté à comprendre ce qu’ils me disent. Et eux ne semblent pas non plus avoir de la peine à me comprendre. »

Peter Newman (Producteur)

« Quand on passe beaucoup de temps en compagnie de Paul, on se rend compte que, tout à fait comme dans ses romans, il y a d’étranges séries d’événements, des choses bizarres qui ne cessent de lui arriver. Ces événements paraissent se produire avec intention «





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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 10:50
La-belle-vie.pngJ.McInerney.png



















Éditions de L’Olivier, 2007, 425 pages.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Agnès Desarthe.



Après Trente ans et des poussières, j’ai eu le plaisir de retrouver Corrine et Russel Calloway. Ils ont vieilli, quatorze ans se sont écoulés. Corrine est devenue scénariste et Russel est resté dans le milieu de l’édition. Ils ont deux enfants et Corrine a dû arrêter de travailler pour les avoirs, elle a eu beaucoup de mal à concrétiser ce rêve. Aujourd’hui, ils résident tous les quatre dans un loft à TriBeCa, quartier branché de Manhattan, avec vue sur les deux tours. C’est la belle vie, pourtant quelque chose ne va plus dans ce couple englué dans le quotidien et le mensonge.

C’est l’été indien, il fait beau en cette fin d’après-midi du 10 septembre, dans les rues, plane encore la nonchalance de l’été. Certains New-Yorkais rentrent de vacances, d’autres sortent du travail. Corrine et Russel préparent un dîner amical et mondain.

Puis tout explose, survient alors le 11 septembre, New York bascule dans l’horreur…Jay McInerney ne décrit rien de cet événement puisqu’après une habille ellipse, on retrouve les personnages le lendemain errant dans les rues de New York sous une pluie de cendres. C’est là que Corrine rencontre Luke.

Luke et sa femme Sasha sont l’autre couple de la belle vie. Luke est un homme riche, tellement riche qu’il a décidé d’arrêter de travailler pour s’occuper davantage de sa fille de quinze avec qui les rapports sont des plus tendus. Sa ravissante femme mondaine qui passe son temps dans les galas de charité voit cette retraite d’un mauvais œil.

Corrine et Luke se retrouvent à faire du bénévolat sur le site de Ground Zero. Ces deux naufragés ont besoin de se sentir utiles et cherchent surtout à redonner un sens à leurs vies défaites. C’est le début d’une passion qui commence.

Jay McInerney explore dans ce roman l’après 11 septembre, le traumatisme subi par des millions d’existences. Dans cet état de guerre, une grande solidarité a vu le jour et leur a fait voir la vérité en face, faisant naître dans chacun d’eux un état de lucidité où tout est remis en question ; le travail, leur vie de couple... Ils ont cette envie folle d’aimer et de pardonner. Paradoxalement, une étrange atmosphère d’euphorie et d’angoisse se répand dans ce paysage de désolation. Mais cet impact émotionnel du 11 septembre sur la vie de ces gens restera-t-il intact ?

Même si j'ai beaucoup aimé Trente ans et des poussières, je garde une préférence pour ce livre existentiel. Jay McInerney décrit avec beaucoup de sensibilité et d’humanité les conséquences de l’après 11 septembre sur la vie des New-Yorkais, où toutes les personnes se sentaient renaître en pensant que tout ne sera plus comme avant. En tout cas, tout le monde y a cru, mais finalement, une fois l’onde de choc passé, rien ne change vraiment.


L'avis de Thom


undefinedLe site officiel de Jay McInerney




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