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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 10:55

Découvrez ce projet en cliquant sur la photo

 

Mon article du 11 mai 2014 vous parlait du beau livre au profit des Kogis s’intitulant Rien n’est éternel sauf les étincelles et bien la vente de ce livre a été un succès pour l’Association Tchendukua, car elle a permis de contribuer au financement d’un programme d’achat/restitution de 600 hectares de terres dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie.

Aujourd’hui, l’Association Tchendukua, qui depuis plus de 17 ans soutient les Indiens Kogis en les aidant à retrouver leurs terres ancestrales, nous propose une autre série d’événements pour partager la pensée du vivant portée par les Kogis et poursuivre l’achat de leurs terres :

« Il est temps d’installer un dialogue entre nos sociétés modernes en quête de sens qui détruisent inlassablement les ressources naturelles, et leur civilisation précolombienne menacée d'extinction. Il est urgent de trouver un équilibre tous ensemble. Notre époque en mutation nous confronte à l'urgente nécessité d'écrire une nouvelle page de l'histoire humaine, dont les principes Kogis, fondés sur le lien au vivant, peuvent être une formidable source d'inspiration.

Le projet Zigoneshi, parrainé par Pierre Richard, propose d’initier et de faire vivre, pendant plusieurs mois, un dialogue entre la société millénaire des Indiens Kogis de Colombie vivant en parfaite communion avec la nature, et notre modernité hors sol qui a externalisé cette nature la qualifiant d’"environnement". »

L’Association Tchendukua nous invite donc à soutenir de nouveau les Indiens Kogis en participant à ce projet unique qui propose pendant plusieurs mois, entre octobre 2015 et octobre 2016, ce dialogue entre les sages Kogis et nos savants modernes.

Ces conférences marqueront le lancement de l'Autre voyage. Imaginez, un petit bateau blanc de 6,50 m, barré par Olivier Jehl, qui va quitter les côtes bretonnes pour rejoindre le pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, où vivent les Kogis... Sur sa grand-voile, ces mots "Zigoneshi, l'Autre voyage". Une référence au premier voyage, celui de la conquête espagnole qui, à partir de 1502, devait marquer cinq siècles de violence et de barbarie, dont la mondialisation incarne les derniers soubresauts.

Le temps est donc venu d’entreprendre cet Autre voyage, celui du dialogue et de la rencontre.

Par respect pour ces "invisibles" comme les appelait René Char, mais aussi pour nous, car nous avons besoin de leurs regards pour décoloniser notre imaginaire et explorer de nouvelles voies d'alliance avec le vivant.

 

Lors de l'émission "Vivement Dimanche " consacrée à Pierre Richard, Eric Julien a été invité pour parler des indiens Kogis

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:31

Éditions du Relié

Ce qu'il faut avant tout savoir :

Psychologue clinicien Patrick Cicognani a passé 20 ans aux États-Unis dans le cadre de sa carrière, dont 3 ans, en tant que directeur clinique de la santé mentale sur la réserve Sioux de Cheyenne River à Eagle Butte, dans le Dakota du Sud puis dans les réserves indiennes de l’État de Washington et de l’Oregon.

Résumé du livre :

Trois ans chez les Sioux de Cheyenne River Mû par un désir profond de connaître des Indiens et de vivre avec eux, l'auteur, après ses études de psychologue clinicien, se rend aux USA avec sa femme. Il nous fait part de la magnifique expérience qui l'a conduit à occuper un poste dans plusieurs réserves indiennes, partageant des années durant le quotidien souvent difficile de ses amis Sioux Lakotas ainsi que leurs cérémonies et rituels. En suivant les multiples et palpitantes aventures de ce récit philosophique nous pénétrons dans l'âme même de ces peuples et dans leur rude façon de vivre au sein d'une nature magnifique. Il nous fait découvrir la profondeur et la portée universelle de ces cultures dans les domaines spirituel, psychologique et écologique. Voici un livre d'une force rare, une plongée stupéfiante dans l'univers actuel des Sioux et des Cheyennes, une vraie leçon de vie.

Patrick Cicognani est un psychologue clinicien. Les peuples indiens d'Amérique du Nord l'ont toujours fasciné. Il décide donc de partir, avec son épouse, à la découverte de ces peuples. Son travail de psychologue lui permet de travailler dans une réserve indienne, chez les Sioux Lakotas, à Cheyenne River, dans le Dakota-du-Sud.

À travers ce témoignage, nous plongeons dans l'étonnante expérience que Patrick Cicognani a vécue auprès de ces Indiens. Il nous invite à porter un regard différent sur les cultures indiennes dont le message spirituel n'a cessé d'être étouffé, amoindri sous certains concepts réducteurs.

Notre monde contemporain, noyé dans l'oubli, le bruit et la fureur, a désespérément besoin de prendre conscience de cette beauté, de cette fraîcheur vitale, libératrices et porteuses de renouvellement, que les civilisations indiennes nous offrent avec tant de générosité, d'intelligence et d'élégance.

À mille lieues des aventures que vivent tant de touristes en quête d'exotisme culturel, Patrick Cicognani nous dévoile également les ravages que la colonisation des Blancs a engendrés, comme l'alcoolisme et les dérives qu'il entraîne. Au fil des pages, c'est toute cette misère et cette grandeur d'un peuple qui s'offre à nous. Patrick Cicognani évoque également la magie, la beauté des Hautes Plaines des Dakotas et du Montana, les cérémonies initiatiques, les réunions de village et la sagesse de ces Indiens, dont la grandeur d'âme touche au coeur et qui ont ouvert en lui des brèches qui l'amènent dans une profonde transformation.

Disparus le cynisme, le désenchantement et les prétentions intellectuelles qui, je croyais, me définissaient. Dispersés aux vents des Hautes Plaines, ils avaient laissé la place à une légèreté et une fraîcheur d'esprit, inaccessibles jusqu'alors. [...]

Oui, j'étais devenu une autre personne. Que j'apprenais à aimer beaucoup. Sur les flancs boisés de Bear Butte, au fond de toutes ces sweatlodges, de grands lambeaux de mes boucliers s'étaient déchirés, mettant à nu la palpitation lumineuse de mon coeur. "Chante Ishta", "l'oeil du Coeur", ce n'était plus une formule, à présent. Je l'avais entrevu et pleinement vécu, de tout mon être.

Grâce à cette immersion totale qu'a vécu l'auteur, il met en lumière la diversité dont ont fait preuve ces peuples pour communiquer leur spiritualité, leurs paroles uniques porteuses d'un sens extraordinaire. Nous découvrons véritablement ces Indiens, non dénués d'humour, loin des clichés, des stéréotypes qui les ont emprisonnés depuis toujours.

Je crois que nous n'avons jamais cessé de trahir la vérité des peuples indiens, et de beaucoup d'autres peuples d'ailleurs. Avec nos armes de destructions massives, les maladies que nous avons importées, notre avidité matérielle et notre gloutonnerie intellectuelle. C'est tout comme si nous avions essayé de les réduire à des "à peu près Blancs", en les définissant selon nos propres critères. Et je crois qu'ils n'ont jamais cessé d'éluder nos définitions. Leur silence est significatif. Les Indiens n'écrivent pas d'ouvrages sur nous. Il est intéressant de le remarquer.

Comme les fleurs sauvages et les animaux des libres espaces, ils n'ont strictement rien à faire de nos analyses, suppositions et inlassables dissertations sur leurs coutumes, leurs pensées, leur âme. Ils se contentent de sourire énigmatiquement, et, comme les fleurs sauvages, savent qu'ils seront toujours là. Ce que nous ne pouvons pas affirmer de la sorte, au train où vont les choses.

C'est un ouvrage fascinant et magnifique que je vous invite à découvrir !!

 

 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 13:31

Éditions Retour à la Vie

Ce qu'il faut avant tout savoir :

Kenny Matampash Ole Meritei est l’un des portes-parole maasaï les plus reconnus et jouit du statut de « Vénérable transmetteur de la Sagesse maasaï ». Diplômé en Sociologie et en Écologie politique d’universités de Nouvelle-Ecosse, d’Angleterre, et des Pays-Bas, Kenny Matampash dirige également, au Kenya, la Neighbours Initiative Alliance (NIA), une importante ONG de sauvegarde du pastoralisme. Consultant auprès de la Banque Mondiale sur les questions du pastoralisme et du nomadisme, Kenny Matampash est le “Guerrier pacifique” des livres Retour à la Vie et Les neuf leçons du guerrier maasaï de Xavier Péron parus aux éditions Retour à la Vie et Jouvence.

Xavier Péron, enseignant-chercheur en anthropologie politique et expert des peuples premiers, voue sa vie aux Maasaï. Il a publié sur ce peuple célèbre et méconnu à la fois, de nombreux articles et leur a également consacré plusieurs ouvrages ainsi que deux films documentaires. Il a été maître de conférences à la Sorbonne puis à l’île de La Réunion jusqu’à la fin des années 1990. Il se consacre depuis à son chemin initiatique.

Résumé du livre :

La Vie est absolument magique car en acceptant de traverser au moins un désert intérieur, vous développerez l’Intuition salvatrice et le discernement protecteur, vous serez le Miracle. Kenny Matampash Ole Meritei, Directeur au Kénya de l’ONG : « Voisinage en Action » (Neighbours Initiative Alliance), et Porte parole le plus respecté de la cause maasaï, nous livre ici un enseignement très concret et vécu chaque jour, qui nous révèle comment l’urgente transformation de notre monde malade passe par le changement intérieur de chacun de nous.

Difficile de commenter un tel livre empreint d’amour, de compassion, d’espérance, de conscience… Ce que je peux en dire, c’est que ce livre porte à merveille son titre “Retour à la Vie” , à la vraie Vie, car c’est cela dont il s’agit, cette Vie qu’on a reniée, oubliée...

Arrêtez d’être frustrés, refusez de devenir des fantômes, redevenez humains. La vie est un don inouï, un miracle quotidien, vivez-le – Décidez-le !

Sous la plume de Xavier Péron, l’appel du cœur de Kenny Matampash, ce porte-parole maasaï, est poignant, remuant, qu’il ne peut que nous faire prendre conscience qu’il est urgent de sortir de notre léthargie, de notre errance, de notre condition d’esclave voulu par notre société matérialiste qui veut imposer à tout prix le modèle occidental au détriment des autres civilisations, de notre humanité.

  • Ce que je vous demande là est particulièrement efficace, croyez-moi, l’heure n’est plus au compromis avec le monde moderne qui vous étouffe. Pensez à vos enfants, à la nourriture que vous leur donnez, au lavage de leurs cerveaux via la télévision et les jeux vidéos, autant de pièges pour les vider de leur Être et les habituer à avoir peur, à avoir de la haine envers l’Autre, à être seuls et finalement désespérés. Une fantastique tempête s’apprête aujourd’hui à s’abattre sur le monde, et je sais au fond de moi que si nous ne réagissons pas ici et maintenant ce sera un Désastre absolu. Je le vois venir ! […]

  • Le développement doit désormais inclure des éléments-clés de spiritualité et d’humanité pour sauver l’Homme de l’extinction. Car nous en sommes arrivés là, c’est aujourd’hui une certitude. […]

  • Fini les discussions sans fin et dispendieuses sur les symptômes des grands problèmes politiques contemporains, levons-nous tous ensemble, vous et moi, pour leur demander de s’engager à dire enfin Stop à la production, Stop à la déforestation, Stop à la course à l’argent ! Nous voulons retrouver la vraie Vie, nous voulons être heureux sans faire de mal à nos voisins, nous voulons vivre avec les arbres et avec les plantes, nous voulons aimer les animaux.

Je m’arrête là, car sinon c’est tout le livre que je vais recopier !!

Dans cet hymne à la Vie, Kenny Matampash nous invite simplement à nous relier à notre véritable nature, à l’unité intérieure de l’Être, source de bonheur pour tous et d’harmonie avec l’extérieur.

 

  • Pour celles et ceux qui ne peuvent avoir accès à la lecture vous pouvez écouter le livre audio. ICI

 

Pour aller plus loin :

(Activez les sous-titres si nécessaire en cliquant sur le symbole situé sur la barre des tâches, en bas de la vidéo, à côté de l'horloge ).

 

Cette vidéo est extraite de la magnifique conférence qu’a donnée l’INREES l’année dernière s’intitulant La spiritualité Maasaï avec 2 guerriers de lumière que je vous invite à découvrir !

 

  • D’autres vidéos sont disponibles sur le site de Xavier Péron ainsi que le programme de ses conférences.

 

 

 

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 13:19

Eric Julien :

Lors de notre voyage de retour vers Bogotá, une autre surprise nous attend, mais pas celle que nous imaginions. […] Avant que l’avion décolle, une hôtesse nous avertit que le commandant de bord a ordonné que nos trois amis Kogis soient débarqués : « Car ils n’ont pas de chaussures, et leur aspect ne leur permet pas de rester dans cet avion… » Est-ce que ce sont les hôtesses qui l’ont convaincu ou s’est-il rendu compte que les Kogis ne sont pas seuls ? Il finit par revenir sur sa décision et nous décollons.

Gentil, métis colombien, d’habitude si calme, est dans un état de colère rare. Il veut parler au commandant, lui demander des explications. Impossible. D’ailleurs, dès l’atterrissage, il disparaîtra rapidement. […] Pendant tout le vol du retour, Gentil me parlera comme il parle rarement, avec émotion. Lui, d’habitude si serein, est triste, triste et furieux. Les deux vols jusqu’à Bogotá puis Santa Marta suffiront à peine pour qu’il recouvre son calme.

Dans la Sierra, comme dans de nombreux territoires indiens, les Kogis luttent pour maintenir l’équilibre de la terre par le biais de rituels et de connaissances spécifiques qui permettent aux hommes d’appréhender les règles de la nature, d’apprendre à les connaître et à les respecter. Ils luttent comme ils peuvent pour rester indiens, dans leurs diversités, sur des terres indiennes, supportant en silence les jugements de valeur, les regards condescendants de la société occidentale qui, non contente de les reléguer dans les zones les plus difficiles ou inhospitalières les menace d’éradication, réduisant les derniers survivants à la mendicité et à la dépendance.

Pendant ce temps-là, cette société occidentale, prétendument “civilisée”, au nom du développement, de façon aveugle et inconsciente, travaille à la disparition de la planète. Quelle est cette société occidentale, noyée sous des études, des expertises, saturée de centres de recherches universitaires, d’études ou d’analyses de haut niveau, qui refuse de voir et d’entendre ce qui compose son environnement, qui se contente d’utiliser ce qu’elle y trouve et de le jeter en fonction de ses besoins ? Que lui a apporté l’exploration de l’espace à la recherche de nouvelles formes de vie, sinon l’opportunité de pouvoir les détruire, si tant est qu’elles existent, puisqu’elle ne comprend pas et détruit systématiquement toute vie sur terre, jusqu’à sa propre vie ?

Sachant cela, on peut être sûr que nous ne pourrons pas apporter grand-chose de bon à d’éventuelles formes de vie que nous pourrions découvrir sur d’autres planètes. Quelle est cette société occidentale qui dispose de connaissances, mais qui refuse de reconnaître et de rencontrer les savoirs et les connaissances des communautés indiennes, cette société qui, au nom d’une prétendue “civilisation” ou “développement”, se permet de marquer les autres, les Indiens, de l’étiquette de “sauvages” ou d’“archaïques” ?

Quelle erreur et quel aveuglement, car être sauvage pour les Indiens, ce n’est rien d’autre qu’être libres. L’homme capable d’établir une relation avec son frère l’arbre, avec son frère le fleuve, son frère l’air et toutes les formes de vie qui composent son environnement, qui est à même de comprendre et d’entendre la richesse et la densité du silence est libre. S’ils n’avaient pas à subir la pression et le dénigrement de nos sociétés modernes, les Indiens pourraient sûrement vivre “sauvagement” heureux.

L’homme occidental ne se rend pas compte qu’il est lui-même un sauvage, avec la liberté en moins. La ville n’est rien d’autre qu’une jungle, celle du développement. On y rencontre la contamination, la pollution, le bruit incessant, la violence, on y rencontre aussi le métro, qui ressemble à l’Anaconda sacré de nombreuses communautés indiennes. Dans ces villes, il suffirait de couper l’énergie une heure pour que cela tourne au désastre et au chaos.

Dans ces villes, on trouve des espèces de grottes où vivent et travaillent des hommes des cavernes développés, on rencontre des millions d’esclaves, victimes de leurs propres développements, des esclaves qui ne peuvent faire un pas sans rendre hommage à leur dieu, l’argent. Si c’est ça, l’homme moderne et développé, un esclave, un esclave de lui-même, soumis à l’argent comme l’étaient les esclaves à leur maître, au temps de la traite des Noirs, alors je préfère rester auprès des Kogis un sauvage sous-développé.

Et que dire du cannibalisme ? Jour après jour, dans ses mots, ses comportements, au travail, dans l’entreprise, l’homme moderne est un cannibale. Quel est l’homme qui ne désire pas prendre la place de l’autre, avoir une meilleure position sociale que lui ? Quelle est l’entreprise qui ne rêve pas d’être la première, qui ne souhaite pas acheter ou faire disparaître ses concurrents ? Non seulement, c’est du cannibalisme, mais c’est une forme de cannibalisme impitoyable, vorace, cruel.

Quelle tristesse de voir l’usage que nous faisons de notre intelligence, ces énergies, ces compétences que nous mobilisons pour augmenter nos capacités de destruction ! Le paradoxe est le suivant : alors que les communautés indiennes encore porteuses de savoirs traditionnels luttent gratuitement, de façon désintéressée, pour tenter de sauver ce qui peut l’être de la planète, les sociétés modernes luttent pour sa destruction… Peut-être serait-il temps de regarder un peu en arrière pour que nous puissions nous aussi retrouver notre mémoire ?

À écouter Gentil, nous serions acteurs d’une société primitive devenue folle. Et les derniers hommes, reclus volontaires de notre folie, observeraient notre naufrage. Étrange renversement de perspective qui voudrait que ceux que nous pensons primitifs soient les plus civilisés, et nous qui nous pensons civilisés soyons les vrais sauvages.

Extrait du livre : KOGIS, Le message des derniers hommes, Editions Albin Michel

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 10:59

Quand nous baignons dans une culture dans laquelle nous sommes nés, il est difficile de la regarder d’un œil tout à fait neuf. Et si on demandait leur avis à une tribu d’Amazonie, qui ne la connaît pas ?

Les tribus d’Amazonie, vivant en autarcie dans leur forêt, loin du monde du téléphone portable, d’internet, et des magasins, connaissent très peu de choses sur notre civilisation occidentale et du monde. Le peu qu’ils connaissent, ou dont ils ont entendu parler, les incite à se méfier de nous et des valeurs que véhicule notre culture. Dans l’idée de voir ce que ces tribus penseraient réellement de la civilisation d’aujourd’hui s’ils pouvaient l’observer quelques minutes, des images leur ont été montrées à l’aide d’un ordinateur portable dans le cadre d’une ancienne émission d’Emmanuel Chain intitulée « Haute Définition » et diffusée sur TF1. L'équipe de journalistes avait rencontré l’une des dernières tribus d’Amazonie coupées de l’homme blanc.

 

 

Des images sous forme de vidéos, montrant des exploits de l’homme moderne actuel, tel que le premier voyage sur la lune, ou sa conception de la beauté paysagiste, avec les jardins du Château de Versailles, et du loisir, avec le ski, ou encore sa culture musicale, avec Michael Jackson et Maria Callas. Mais également des images de sujets conflictuels, tels que la guerre, le traitement des personnes âgées en maisons de retraite, ou le port de la burkha.

De l’incompréhension à la consternation, en passant par de francs éclats de rire et des moments d’émotion, la tribu s’ouvre à se qu’elle ressent devant ces images. Avec leurs questions spontanées et pertinentes, la tribu nous offre un regard totalement neuf et très rafraichissant sur la civilisation. Et à notre tour, poussés par cet autre regard, on en vient également à s’interroger sur ces choses que, tous les jours, nous acceptons souvent sans trop réfléchir ou réagir.

 

Lire l'article sur l'INREES.com

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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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Aujourd’hui il est reconnu que la majorité de nos symptômes physiques proviennent d’un déséquilibre émotionnel.

 

Grâce aux Fleurs de Bach ou Fleurs de l'Atlas (Fleurs de Bach sans alcool), vous allez pouvoir rééquilibrer vos émotions et comportements.

 

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