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9 juillet 2008
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18:27
Éditions Actilia Multimédia, 2008, 215 pages.
Pour financer ses études en master banque et finances, Jérôme Neuville se rend chaque soir de la semaine chez Phone Business dans l’univers impitoyable du télémarketing.
« Là pendant quatre longues heures, il rabâchait le même script, telle une punition de cent lignes exécutée pour une faute imaginaire. Pas la moindre esquisse de plaisir ou de passion. Non. Juste un job alimentaire pour faire bouillir la marmite de l’étudiant. »
Ce jeune homme arrogant et ambitieux, qui n’a pas connu de relation physique avec une femme depuis sa séparation avec Élise quatre ans plutôt, mène une vie quasi monacale avec pour seule passion l’économie et les finances.
Égocentrique et vaniteux de son savoir, que ça soit dans son travail ou à la fac, il pense fermement être le meilleur. Jusqu’au jour où, sur un simple démarchage téléphonique, il tombe sur une étrange personne qui le désarçonne radicalement, le coupant dans sa hâblerie légendaire en lui faisant perdre pour la première fois de sa vie, son sens inné de la répartie. Face à cet échange surréaliste avec Ariane Le Vernois, l’épouse du notaire qu’il essayait de joindre pour des placements financiers, il se sent novice et accepte sa proposition…
Au début, ce livre pourtant très bien écrit, a eu du mal à capter mon attention, le personnage de Jérôme commençait à m’insupporter, mais dès ce fameux et énigmatique coup de fil, l’histoire se bonifie, une lutte de pouvoir s’engage entre ces deux personnages et les rebondissements vont bon train éveillant l’attention du lecteur dans cette sombre machination qui se prépare jusqu’à le laisser groggy devant l’étonnante et insoupçonnée révélation finale !
Ce livre m’a gentiment été envoyé par l’auteur que je remercie pour cette agréable et surprenante lecture. En plus de ce bluffant dénouement, en lisant les remerciements (que j’aime lire à chaque fin d’ouvrage) j’ai été très touchée et surprise de voir mon nom, ainsi que celui d’autres blogueurs de la communauté d’Over-Blog, apparaître !
Citation en exergue :
« Ariane, ma sœur, de quel amour blessée vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! » Racine (Phèdre, I, 3)
Le blog d’Eric Van Hamme
L’interview de l’auteur sur ITW
Ce qu'en dit Anne : « Pas si banal que ça ce roman...»
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